Posted by Olga Astro Russie Zubko
on November 02, 2025
Pour assurer une rétention durable des extensions, il faut comprendre que le résultat dépend à la fois de la cliente et de la praticienne. Voici les points essentiels issus de mon expérience.
🔹 1. Côté cliente : la préparation et l’hygiène quotidienne
Avant la pose, il faut toujours vérifier que les cils naturels ne sont pas gras.
Certaines femmes ont la peau grasse ou utilisent des crèmes nourrissantes, qui laissent un film sur les cils et empêchent la colle d’adhérer correctement.
Il est donc important d’apprendre à la cliente à démaquiller et dégraisser ses cils tous les jours, même sans maquillage.
Le démaquillage doit se faire matin et soir, avec une mousse nettoyante douce, appliquée aussi sur la paupière.
Cela empêche l’accumulation du sébum naturel.
La Mousse Kalinka est parfaite pour cela : spécialement développée pour les cils avec extensions, elle nettoie le visage et le cou, ce qui la rend économique et efficace.
Il faut également vérifier qu’il ne reste aucune trace de maquillage — ni crayon, ni mascara — car même une fine particule empêche l’adhérence de la colle.
🔹 2. Côté praticienne : les produits et la technique
Ensuite, c’est à la praticienne de s’assurer d’une base parfaitement propre.
L’utilisation d’un Primer Kalinka est indispensable : il nettoie, équilibre et prépare la surface du cil.
Je recommande aussi vivement le Super Dryer Kalinka, que j’ai conçu pour optimiser encore le dégraissage.
Ce produit accélère l’adhésion, réduit le temps de séchage et empêche les extensions de tourner.
Le résultat est une tenue prolongée et stable, même sur les cils plus gras.
🔹 3. L’entretien après la pose
Après la pose, la cliente doit éviter un brossage trop fréquent ou agressif.
On peut brosser légèrement avec une petite brossette, uniquement pour replacer les extensions.
Il faut aussi éviter tout produit gras : démaquillants, crèmes, huiles ou même certaines gouttes oculaires.
Un détail souvent négligé : la poudre noire “Kohl”.
Même si elle paraît sèche, elle réduit fortement la tenue des extensions.
D’après mon expérience, lorsqu’une cliente utilise ce produit, 80 % des extensions tombent en moins d’une semaine.
Enfin, j’ajoute que les colles Kalinka sont toujours fraîches et contrôlées : nous renouvelons les lots tous les 30 jourspour garantir une qualité constante et irréprochable.
💬 En résumé : la rétention parfaite dépend autant de la préparation que de la technique et de l’entretien. Si chaque étape est respectée, la tenue devient naturellement exceptionnelle.
🔹 4. Quand tout est bien fait… mais que la tenue semble insuffisante
Il arrive parfois que, malgré une préparation parfaite, une pose correcte et un entretien rigoureux, on ait l’impression que les extensions ne tiennent pas bien.
Dans la plupart des cas, cela s’explique par deux raisons simples.
🪞 Du côté de la praticienne
Ce n’est pas que la colle ne fonctionne pas, mais souvent, la quantité d’extensions posées est insuffisante.
Par exemple, si vous posez seulement 50 à 60 extensions ou bouquets par œil, le résultat semblera léger au départ et très vide au bout de deux semaines.
Pour un effet durable, il faut minimum 80 cils soit 100 ou bouquets par œil — cette densité donne l’impression d’une meilleure tenue et d’un regard plus fourni plus longtemps.
👉 Pensez donc à toujours compter vos extensions à la fin du travail.
🌿 Du côté de la cliente
Parfois, la durée de vie naturelle des cils est simplement plus courte.
Cela peut venir d’un système immunitaire affaibli, d’un stress élevé ou d’une fatigue générale.
Dans ces cas, les cils naturels tombent plus rapidement, emportant avec eux les extensions.
Pour ces clientes, je recommande d’utiliser le sérum Kalinka, un soin 100 % à base de plantes et enrichi en vitamines.
C’est un produit que j’ai développé et testé pendant plus d’un an et demi.
Il est totalement compatible avec les extensions et aide à renforcer la fibre naturelle du cil.
Résultat : les cils restent plus forts, plus souples, et la tenue des extensions paraît plus longue.
💡 Astuce de pro Kalinka : La rétention parfaite ne dépend pas seulement de la colle — elle commence par la santé du cil naturel et la précision de chaque geste.
🔹 5. Le pire ennemi de la rétention : le manque d’honnêteté professionnelle
Il faut parler d’un point essentiel : l’honnêteté.
Trop souvent, quand les extensions ne tiennent pas, certaines praticiennes — surtout celles qui débutent — paniquent et appellent le vendeur en disant :
« Il y a un problème avec votre colle, j’ai reçu une mauvaise bouteille ! »
Non. Il faut effacer cette idée de votre tête.
Chez Kalinka, il n’existe pas de mauvaise bouteille : toutes les colles sont testées, contrôlées et stockées dans les mêmes conditions.
Si un problème apparaît, il faut chercher la vraie cause, et elle se trouve souvent ailleurs.
☀️ En été : la peau devient plus grasse
Avec la chaleur, la peau transpire davantage et sécrète plus de sébum.
Certaines clientes n’ont pas la climatisation chez elles, dorment mal, tournent sur le visage dans l’oreiller — tout cela augmente la production de gras, et les extensions se décollent plus vite.
🧴 La crème solaire : une vraie catastrophe pour la rétention
C’est une cause très fréquente, mais souvent cachée.
Beaucoup de clientes appliquent leur crème solaire sur tout le visage, parfois même sur les paupières, sans s’en rendre compte.
Même si elles disent “non”, demandez-leur simplement si elles mettent de la crème solaire sur le visage : la réponse est souvent suffisante.
La crème migre naturellement — des joues vers les yeux, ou par contact des mains.
Quand je remarque une cliente avec la peau brillante, grasse ou mal nettoyée, je ne prends pas de risque :
👉 je l’emmène directement à la salle de bain,
👉 je lui donne ma Mousse Kalinka,
👉 et je lui fais démaquiller les yeux deux fois avant la pose.
Cela permet d’éviter 90 % des problèmes.
En revanche, si les cils sont secs et propres, inutile de les démaquiller à chaque fois — on ne fait que perdre du temps.
💬 Le secret, c’est de rester honnête, observatrice et patiente. La colle n’est jamais fautive : c’est la compréhension du contexte qui fait toute la différence.
🔹 6. L’évolution du niveau et les erreurs liées à la vitesse
Avec le temps, chaque praticienne traverse des périodes d’évolution naturelle.
Au bout d’un an, deux ans, parfois plus, on commence à sentir que le geste devient plus précis, plus rapide, plus fluide.
C’est une belle étape : on se sent plus confiante, plus efficace, et on prend plaisir à travailler.
Mais attention — c’est souvent à ce moment-là que certaines erreurs apparaissent sans qu’on s’en rende compte.
Un jour, on arrive au travail et on réalise qu’on finit chaque pose 15 minutes plus vite qu’avant.
On est fière, on se dit : « Génial, je progresse ! »
Et, sans s’en rendre compte, on commence à forcer la vitesse pour aller encore plus vite.
Le problème, c’est que cette accélération artificielle modifie le geste.
Quelque chose change dans la manière de poser : la colle n’a plus le même temps d’accroche, la pression de la main devient différente, et au final… la tenue des extensions diminue.
J’ai observé cela chez moi-même et chez mes élèves : quand on travaille trop vite volontairement, la rétention chute immédiatement.
Un autre piège, c’est de vouloir économiser la colle pour gagner du temps.
Certaines praticiennes appliquent une quantité trop faible : oui, la colle sèche plus vite, mais la pose ne tiendra jamais 3, 4 ou 5 semaines.
La colle doit être dosée juste comme il faut — ni trop, ni trop peu.
💬 Le secret, c’est de travailler honnêtement : laissez votre progression venir naturellement, sans précipitation. La vraie rapidité, c’est celle qui se développe avec l’expérience, pas celle qu’on force.
